Près de la Citadelle, le Faubourg d’Amiens comprend déjà un cimetière militaire quand les Britanniques prennent la relève de l’armée française à Arras en 1916.

Si le cimetière français a aujourd’hui disparu, le Military Cemetery ouvert dès 1916 demeure. 2 650 soldats du Commonwealth y reposent à présent, ainsi que quelques prisonniers de guerre allemands.

Pour accéder au cimetière, le visiteur découvre l’Arras Memorial sur lequel sont inscrits les noms de 34 785 combattants britanniques, néo-zélandais et sud-africains tombés dans le secteur et dont les corps n’ont pas été retrouvés.

La plupart de ces hommes ont trouvé la mort lors de la bataille d’Arras lancée le 9 avril 1917 en diversion de l’attaque française sur le Chemin des Dames. En préparation de cet assaut, les tunneliers néo-zélandais aménageront les anciennes carrières de craie

d’Arras, les « boves », en véritables réseaux souterrains dans lesquels 24 000 soldats seront regroupés au plus près des lignes allemandes dans la plus grande discrétion.

Une de ces carrières, la carrière Wellington, est aujourd’hui ouverte au public.

La bataille fera 100 000 victimes dans les rangs britanniques, dont près de 37 300 tués ou portés disparus.

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