C'est un projet de longue date dans le parc d'entreprises de Brive Ouest (PEBO). Le Complexe, immense hangar brun de 4.200 mâ, s'ouvre au public . À l'intérieur, un bar, un restaurant, trois terrains de squash, deux de football à 5 contre 5, une aire de jeux pour enfants et unlaser game. Des activités nombreuses et diversifiées, pour viser un public large.

Derrière ce projet pharaonique, quatre hommes ambitieux. Jérôme Lepere, les footballeurs girondins Mathieu Chalmé et Franck Jurietti, et le demi de mêlée du CABCL, Jean-Baptiste Péjoine.

Pour ce dernier, déjà copropriétaire du Café de la Poste, cette aventure augure presque un nouveau départ. « À l'origine, c'est un coup de cœur, explique le trentenaire. Il y a presque la même chose à Bordeaux, mais en plus petit. Avec Mathieu ( Chalmé, N.D.L.R.), mon ami d'enfance, nous voulions nous lancer dans quelque chose de ce type. Le rugby, c'est beaucoup de temps et d'efforts. Ce projet me permet de prendre du recul. De sortir de ma bulle de sportif professionnel, pour me lancer dans la vraie vie ».

Une « vraie vie » dans laquelle il n'est pas question de compter sur son statut et sa petite notoriété. « Nous avons fait comme tout le monde, nous avons démarché les partenaires financiers. Et c'est du sport, sourit-il. On apprend. Là, il n'y a pas de président, d'entraîneur. Non, on gère tout de A à Z ».

Péjoine et ses associés ont donc imaginé cette structure qui mêle loisirs et restauration. « Ça semble grand, mais c'est à l'échelle de Brive, pose le rugbyman. On a juste tout mis dans le même bâtiment ! »

Le concept fait la part belle aux enfants. L'espace de jeu qui leur est dédié, KidooLand, donne une indéniable dimension familiale au Complexe. « Ça fait quelques années que je vis à Brive et souvent, je me dis qu'il n'y a pas grand-chose à faire le dimanche », souligne Jean-Baptiste Péjoine.

Père de deux enfants de 5 mois et 5 ans, le demi de mêlée souhaitait impérativement que son établissement consacre de l'espace aux petits. C'est d'ailleurs pour répondre à cette préoccupation qu'une partie du personnel recruté (sept personnes) est qualifiée pour s'occuper des enfants.